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Kamikaze présumé

On connaissait la diminution de l’augmentation du chomâge, voici un nouveau concept : le kamikaze présumé.

Pour un fois, ce n’est pas un slogan pondu par un cabinet de communication à trois heures du matin autour d’un verre de Tattinger. Non, c’est du chaud, de l’actu brûlante, du direct, du propos de journaliste de terrain. Europe 1, journal de 12h, l’envoyé spécial explique que la police anglaise a abattu un homme, un "kamikaze présumé". Le type avait un manteau, alors qu’il faisait chaud (c’est suspect, ça), et il est "possible" qu’il ait porté une bombe.

On a suicidé le kamikaze

Lorsque j’entends un mot qui me semble incongru, j’appelle mon ami préféré : Robert. Oui, il est petit, mais je ne lui en tient pas rigueur. Donc, mon petit Robert me confie que kamikaze est à l’origine le nom d’un avion-suicide, puis a désigné par extension son pilote (histoire qui se passe au Japon durant les années 1944 et 1945). Il ajoute que le terme peut également être utilisé pour désigner l’auteur d’un attentat suicide. Pas d’attentat, pas de kamikaze, puisque pas de suicide. Et c’est là que c’est rigolo : on ne peut pas être "kamikaze présumé", sinon à faire partie des morts d’un attentat, et étant suspecté d’en être à l’origine. Quelqu’un qui se balade sur les quais d’une gare, même avec un gros manteau, ne pourra pas être un "kamikaze présumé".

En bref, c’était bien d’un "terroriste présumé" (en bon jargon médiatique) dont voulait nous parler le journaliste. Un suspect abattu à vue et à bout portant par les policiers londoniens. Sans que l’on sache, nous pauvre auditeurs, s’il avait ou pas sous son manteau une ceinture d’explosif. Moralité : évitez la doudoune dans le métro londonien, sinon on va vous prendre pour un kamikaze. Et on pourrait bien vous suicider.

publié le mercredi 24 janvier 2007 à 12h02 par Èffe


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