Le récit doit changer
Random access memory
Grèves
Président élu
Élections, participons !
Plus d'articles
Mouton de Panurge
Orbit, un jeu pas mal
Vote utile
La vanité de l’écho de Monique
Les assureurs se cachent pour mourir
Plus d'articles
|
Faudrait réfléchir
Il y a quelques jours, on découvre dans l’hôpital parisien Saint-Vincent de Paul quelque 350 cadavres de nourrissons et autres fœtus congelés. Interrogé sur le sujet par France Inter, le médiaticien génétique (oups, pardon, le généticien médiatique) Axel Kahn exprime sa compréhension face à l’horreur d’une telle découverte. Rappelant que les lois de bioéthique sont relativement récentes (1994), il pointe le fait "qu’il faut se rendre compte de ce qui a été nécessaire pour que la médecine progresse à un moment donné". Un point de vue intéressant, rarement évoqué. Dans la vision de la science que donnent les médias, les conditions d’émergence d’un savoir sont souverainement ignorées. Pourtant, il y a là matière à débat, surtout dans le vivant. La quête du savoir scientifique peut-elle ignorer les barrières de l’éthique ? Un savoir est-il bon par nature, quelles que soient les expériences qui ont permis de l’acquérir ? Des question trop rarement posées.
publié le dimanche
21 août 2005 à 15h37
par Èffe
Article
vu 1290 fois
Haut de page
|