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Sur un coup de tête

Ha là là le scandale ! Hier, Zinedine Zidane, au faîte de sa gloire, encensé par tous les médias, s’est méchamment pris la tête avec Marco Materazzi. Ou, plus précisément, c’est le défenseur italien qui se prenait la tête de Zidane. Sur TF1, les commentateurs sont atterrés : "non, non, non, pas ça, pas maintenant, pas lui, pas comme ça, il ne peut pas finir sur un carton rouge..." Le lendemain, les commentaires se succèdent, à coup de "génie", de "meilleur joueur du mondial", mais regrettant le geste de leur héros. Parce que "Zizou" leur a fait très mal sur un point sensible : l’image. Le héros (peu apprécié par les médias au début de la compétition, rappelons-le), célébré depuis quelques semaines par une presse unanime, le grand joueur, incarnation des valeurs du sport, porteur d’un message universel, rassemblait la nation derrière lui. C’était l’étendard, le symbole qui faisait l’unanimité. Et voilà qu’il fiche tout par terre ! Et tous aujourd’hui de s’extasier sur la carrière de Z. Z., malgré cette "triste sortie". Pourtant, Zidane est un tout. Zidane n’est pas le héros désincarné que les médias ont présenté, mais bien un humain sujet aux mêmes passions, aux mêmes pulsions que les autres. Le coup de tête est signé Zidane, aussi bien que ses buts. Et la violence est contenue dans le sport tout comme ses moments magnifiques. La vision dichotomique est un leurre pour public naïf.

publié le lundi 10 juillet 2006 à 13h11 par Èffe


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